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Il s'agit officiellement de sclérotes, mais les Truffes noires d'été fraîches magiques sont également connues sous le nom de "pierres philosophales". Rien de plus que donner par votre nom un certain lustre à l’entreprise. TOURAN (le), nom donné vaguement par les anciens Mèdes à tous les pays situés au N. E. du leur et à l'E. Plant riposta par une savante dissertation sur les rats, de laquelle il résultait que les rats d’église n’étaient pas du tout les plus pauvres. Ayant le choix, Plant s’arrangea de manière à s’entourer des plus beaux noms Truffe noire de Bagnoli la finance. Il est clair, en effet, que septembre, octobre, novembre et décembre, dont les appellations dérivent des noms de nombre septem (sept), octo (huit), novem (neuf), decem (dix), doivent avoir occupé les 7e, 8e, 9e et 10e rangs dans un calendrier où Mars occupait le premier. Ils donnaient leur argent, leurs noms qui, dans leurs milieux, inspiraient la confiance ; ils étaient, du reste, déjà fanatiques de la spéculation ; mais la conseillère Teschenberg, la mère des pauvres, lui valait d’un seul coup toutes les petites gens, lui conquérait toutes les classes de la population qui condamnent et fuient comme chose anti-chrétienne les jeux de Bourse et ce qui s’y rattache ; elle donnait à l’entreprise comme une auréole morale et un mirage attrayant d’honnêteté, de sécurité.

Il se rendit chez elle sans que personne eût le moindre soupçon de cette démarche, se jeta à ses pieds d’un air moitié timide, moitié moqueur, et l’invita à participer à la fondation de la Banque générale immobilière. Sur cette toile, vous m’avez faite à votre ressemblance, comme on nous apprend que le créateur a fait la créature ou sa création, ce que je n’arrive pas à croire. C’était déjà connu de tous que la reine participait secrètement à l’affaire et que la banque projetée prospérerait avec cet appui ; mais personne ne touchait à cette question délicate, Plant n’avait fait à aucun des assistants des communications décisives dans ce sens. Cette femme lui était tellement précieuse, qu’il eût donné une somme cinq fois plus forte si elle la lui avait demandée. Chaque soir, je remercie Dieu avec ferveur de m’avoir envoyé le pain quotidien ; comment pourrais-je avoir à ma disposition une somme d’argent ? Elle feignit de s’occuper du samovar, afin de pouvoir ne pas perdre un mot de la conversation sans avoir l’air de l’écouter. Elle avait une voiture discrète : une femme riche.

Les banques donnent aux journaux un certain nombre d’actions, afin d’être sûres qu’on ne les soumettra pas à un sévère examen, qu’on appuiera, au contraire, leurs opérations ; moi, j’attache une importance particulière à avoir une dame qui, plus que toute autre, jouit de la considération publique, parmi mes… Dans une soirée que le banquier donna à cette intention, Plant groupa autour de lui bon nombre d’autres adhérents à son projet, choisis parmi les gros bonnets. Depuis qu’il faisait partie de la rédaction, le nombre des abonnés avait presque quadruplé. Il jouit d’une grande réputation ; il est très-estimé, dans toutes les sphères du gouvernement de S. M., le roi le lit de préférence, bien qu’il critique ouvertement tous les actes politiques. Par elle. Plant espérait entraîner son souverain dans ses audacieuses spéculations. Sous la direction honnête de Wiepert, la Réforme avait toujours été une feuille estimée ; mais elle ne fut beaucoup lue, admirée par les uns, redoutée par les autres, que du jour où Andor y déploya de plus en plus sa force, son savoir varié, sa clarté, sa fougue de style, l’énergie, l’idéalisme de sa nature, la fermeté sans exemple de son caractère. C’est fâcheux, fit le général, le docteur Andor tient une plume redoutée.

Une plume des plus dangereuses, appuya Plant. Après avoir réussi dans cette importante démarche, Plant songea à se rendre les journaux favorables. Ce fut dans le salon du général Mardefeld que cette délicate opération fut discutée. Cette fois, Plant allait droit au but. Le cœur de Plant battit fortement. À sa manière claire, péremptoire, Plant exposa son hardi projet. À chaque nouvel arrivant, Plant, qui se trouvait là comme par hasard Truffle pour la chasse fumer tranquillement un havane, expliqua son projet plus ou moins, selon qu’il le jugeait à propos. En me parlant ainsi, monsieur Plant, vous m’imposez le devoir de… Il y avait d’abord la comtesse de Bärnburg, dont les nerfs détendus ne pouvaient être surexcités à nouveau que par le jeu et la spéculation ; il y avait ensuite Micheline, baronne Oldershausen, la rusée fille de Rosenzweig qui avait dans le sang l’esprit des affaires ; la générale Mardefeld, qui, avec l’aide de Plant, avait décuplé ses petites épargnes à la Bourse, et enfin Valéria, qui vint au bureau de l’Incorruptible en robe de soie à frou-frou conquérant et y reçut un accueil dont l’amabilité pouvait se coter au quatre-vingt-dix pour cent à valoir sur le roi.